IMPRESSIONS DE FRANCAIS QUI DECOUVRENT LA BULGARIE...

La Bulgarie nous a impressionné à plus d’un titre !

Nous avons séjourné, au mois d'aout 2004 sur les bords de la Mer Noire à Sunny Beach, une station balnéaire qui incarne tout ce que le tourisme moderne peut offrir :

Longue plage, sports nautiques, nombreux commerces, restaurants, tavernes, animations diverses etc…

C’est un endroit tout à fait plaisant pour un séjour, mais qui manque d’authenticité (Sunny beach fait d’avantage penser aux stations « internationales » espagnoles qu’à la Bulgarie.)

Néanmoins ce fut un port d’attache sympathique d’où nous avons rayonné afin de découvrir les environs :

-     Varna est une ville magnifique et quel dépaysement !

-     Nous sommes également tombé sous le charme de Balchik au Nord de Varna.

-     Et surtout de Nessebar (cité attachante à l’architecture traditionnelle perchée sur une presqu’île d’une trentaine d’hectare environ)

Le temps fut magnifique, si l’on ignore un jour de pluie … où nous avons connu quelques péripéties…

à Varna, dans de nombreux endroits le niveau de l’eau atteignait le bas de la portière de notre véhicule !

Pour autant les autres automobilistes ne semblaient pas impressionnés pas ces « montées d’eau »

Peut-être faut-il considérer que les égouts ont l’habitude d’être saturés…. ( !!)

Mais au-delà de cette anecdote, le moment le plus fort a été celui de l’acquisition de notre appartement.

En effet après avoir visité x agences et chantiers, nous avons trouvé un petit coin de paradis (à quelques km au nord-est de Sveti Vlas) où débutera en 2005 la construction de la copropriété. Nous avons opté pour un deux pièces avec une vue de rêve sur Nessebar.

 En ce qui concerne les prix, ils ne  sont que légèrement inférieurs à ceux de la France (notamment du fait qu’en Bulgarie les m2 sont « gonflés » par l’intégration de surfaces correspondant à une portion des espaces communs, type escalier, piscine, ascenceur etc…)

Le seul regret est que parmi nos futurs voisins, les Bulgares ne sont pas très nombreux. La plupart des acheteurs sont en effet originaires de Grande Bretagne.

Mais quel plaisir que de revenir dans cette superbe région !

Par conséquent nous ne sommes qu’au début de notre « grande aventure » Bulgare !

Famille J-Christophe D.  

 Impressions de Jean-Charles et Déborah

Nous avons passé 3 semaines fin août début septembre en Bulgarie et plus particulièrement chez ma soeur et mon beau-frère qui vivent, depuis leur mariage il y a 3 ans, à Galata une banlieue de Varna située sur les bords de la mer Noire. Ma copine et moi ne connaissions absolument pas ce pays qui pourtant nous était devenu familier par les récits que nous en faisait ma soeur et ma maman qui elle, depuis le mariage de sa fille, y a séjourné de nombreuses fois et en est revenu chaque fois plus amoureuse.

Nous y avons vécu en immersion totale et je dois avouer que nous n' avons pas été déçus.Les bulgares sont des gens très chaleureux et très accueillants, intelligents mais surtout très courageux et travailleurs. Ils ont pleinement conscience de leur pauvreté et ne reculent jamais devant le travail; certains, comme l'oncle de Rody mon beau-frère, ont même deux ou parfois 3 emplois. Ils savent tout faire de leurs mains et sont extrêment débrouillards. Ils ne jetent rien ce qui fait parfois dépotoir devant chez eux. Ils ont une grande culture et sont très fiers de leur histoire que même les très jeunes connaissent parfaitement. Ils ont un important patrimoine culturel et leurs traditions sont bien vivaces même chez les tout petits qui sont heureux de nous faire découvrir leurs chants et danses; pas comme chez nous. Une chose nous a frappé: leur modernisme !

Nous avons pu constater qu' ils ont au moins 2 ans d' avance au niveau de la mode et que même dans les village les plus retirés la technologie de pointe était présente chez les jeunes.  Ils sont davantage tournés  vers l'Allemage, l'Amérique et le Canada que vers les pays d'Europe. Ce qui nous a peiné c'est leur complexe d'infériorité ! En effet ce sont des gens très fiers de leur pays néanmoins ils craignent tjs le jugement des étrangers. C'est un pays ou jamais nous n'avons eu à subir de vol. Je ne suis pas du tout d'accord avec la piètre image que l'on donne de la Bulgarie; celle-ci est complètement fausse.

En conclusion je dirai que la Bulgarie est un pays magnifique avec comme partout des bons et des méchants mais un pays qui gagne à être connu pour la beauté diversifiée de ses régions, de ses traditions. Nous en garderons un souvenir réaliste et ému et comptons bien y retourner car nous en sommes revenus avec l'envie de connaître encore mieux la Bulgarie et les Bulgares.

jardin botanique de Balchik	jardin botanique de Balchik
jardin botanique de Balchik	La résidence d'été des parents de mon beau frère
Le jardin attenant à la résidence	Avec l'aimable autorisation de J-Charles

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Impressions de Julie:

je reviens avec mon ami d'un séjour de 3 semaines en bulgarie, voyage pendant lequel nous sommes passés par une dizaine de villes. Ce choix de destination a été influencé par les possibilités de vol pas chers que proposait internet. Quelques jours aprés notre arrivée mon ami me fait part des nombreux constats négatifs qu'il avait pu lire sur différents forums avant notre départ et qu'il m'avait caché pour ne pas m'effrayer. j'étais ravie qu'il ait prit cette responsabilité vis à vis de notre sécurité puisque notre voyage s'est déroulé dans un climat chaleureux et calme. En effet nous ne nous sommes jamais senti en danger en bulgarie mis à part à notre arrivée ( 23h30 à l'aeroport de sofia !). c'est pour cela que les messages qui incitent à la méfiance voire le mépris sont largement à relativiser...si ces personnes ont réellement ressenti au quotidien l'insécurité et l'intéret des bulgares pour leur porte monaie c'est peut être parceque cette réalité économique n'a été que tros ostentatoire ou mal placée. lorsque l'on s'invite dans un pays étranger il est de bon gout de rester à sa place et d'être plus dans l'observation que dans la démonstration...les bulgares sont, à mes yeus ni plus dangereux ni plus vénaux ou matérialistes que les personnes qui souhaitent se rendre à l'étranger pour mieux consommer ou sortir avec des filles qu'ils attirent par l'argent. Les voyageurs que nous avons rencontré las bas illustrent bien mes propos puisque les mécontents ou ceux qui se positionnaient en tant que victimes étaient aussi les plus exigeants , prétentieux, chauvins et à qui tout été du à partir du moment ou ils payaient. En résumé, lorsqu'on débarque dans un pays on reste à sa place et on réfléchit avant à ce qui motive notre choix de destination...Mon ami et moi avons essentiellement logé chez l'habitant et avons faiet des rencontres formidables. les bulgares sont évidemment conscients de notre important pouvoir d'achat chez eux mais je crois que cette véritée peut être propice à des discussions interéssantes plus qu'à des paranoias de harcelements...mais ça c'est en fonction de nos mentalitées pas des leurs...

Impressions de Manon: (aout 2004)

Ce message pour réagir aux nombreuses réflexions lues sur différents forums et qui m’étonnent fortement.
Je lis que les bulgares sont « sales », « mal polis », « peu accueillants », qu’il faut se « méfier des vols », des « policiers corrompus », des « arnaqueurs » qui vous font croire que 1euro=1leva …
Personnellement j’ai l’impression de ne pas avoir visité le même pays.
Je reviens d’une semaine en Bulgarie et j’ai pu découvrir, en louant une voiture, les régions de Rila, du Pirin et des Rhodopes.
Or jamais, jamais, je n’ai rencontré les Bulgares dont beaucoup se plaignent sur ces forums.
Bien au contraire, je n’ai rencontré que des gens souriants, accueillants et généreux ; des gens ouverts et curieux des autres.
Dans le plus petit des villages, nous avons toujours pu rencontrer quelqu’un parlant un peu d’anglais ou de français. Et dans les rares endroits ou ce n’était pas le cas, avec un simple petit lexique nous avons sans problème réussi à nous faire comprendre et à comprendre les gens.
Par deux fois nous nous sommes perdus, et dans un cas, un jeune homme n’a pas hésité à prendre sa voiture et à faire 10 km pour nous remettre sur la bonne route. Dans l’autre un vieux berger et sa chèvre nous ont escorté jusqu’à l’autre bout de la ville et nous a tracé un plan sur le sol.
Jamais je ne me suis sentie rejetée ou mal perçue.
Pour ce qui est des policiers corrompus, je n’ai pas eu d’expérience à ce sujet. Certes il y avait de nombreux contrôles sur la route de la Grèce, mais un Bulgare nous a expliqué qu’il s’agissait de mesure de précautions liées aux jeux Olympiques d’Athènes. En tout cas, jamais je ne me suis sentie en insécurité.
Pour le sujet de la propreté, effectivement nous avons pu constater que certaines zones, même en montagne n’étaient pas respectées. Autour d’un lac ou il y avait de nombreux campings improvisés, nous avons été étonnés par les amas de détritus et les tonnes de bouteilles en plastiques qui flottaient. Cela dit, si nous avons été choqués, c’est parce que nous sommes maintenant fortement sensibilisés en France à ces problèmes écologiques. Mais, avouons le, cette sensibilisation est assez récente en France. Il est d’ailleurs encore fréquent de voir des Français abandonner leurs restes de pique-nique en pleine nature. Il s’agit certainement plus d’un problème d’information et d’éducation que de négligence comme le laisse sous-entendre certaines des remarques lues sur les forums.
En conclusion, pour moi la Bulgarie, est un pays magnifique à ne pas manquer, dont je ne garderais que de bons souvenirs.

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Mesures draconiennes contre le tabagisme en Bulgarie


De nouvelles règles interdisant de fumer en lieux publics sont entrées en vigueur en Bulgarie depuis le 1er janvier 2005. Elles sont formulées dans un décret spécial d’application de la Loi sur la santé. Selon lui, il n’est permis de fumer que dans des zones spécialement aménagées à cette fin dans les lieux publics et les locaux de travail qui doivent être équipés de puissants systèmes de brassage de l’air. Lire la suite

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Quel avenir pour le tourisme alternatif en Bulgarie ?

Si vous aimez les défis et voulez rompre avec  les formules traditionnelles et bien rodées du tourisme organisé, si vous êtes un amoureux de la grimpette, il suffit d’endosser un gros sac et de choisir les sentiers inexploités de la Bulgarie où une surprise vous attend à chaque pas. En effet, si la Bulgarie était surtout connue jusqu’à présent comme une destination touristique avec ses hôtels bien aménagés au sein de paradis de verdure et de roses et le sable blond de ses plages, depuis quelque temps, grâce à la collaboration active des Conseils de tourisme et des tour-opérateurs, l’image reçue est en train de changer. Un nouveau produit a été mis en place, appelé "tourisme alternatif". De quoi s’agit-il ?  Lire la suite

 

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CONSTITUTION

La commission provisoire sur les amendements constitutionnels est parvenue à un accord sur la clause se rapportant à l’achat de terres par des étrangers. Cette possibilité sera accordée aux ressortissants de tous les pays, 7 ans après l’adhésion de la Bulgarie à l’Union européenne.

Dès l’adhésion prévue en 2007, les étrangers résidant en permanence en Bulgarie pourront acheter des terres, à condition d’exercer des activités agricoles. A partir de la même date les étrangers pourront obtenir des terres en héritage. Des terrains destinés à la construction de résidences secondaires pourront être achetées par des étrangers 5 ans après l’adhésion de la Bulgarie à l’UE.

Au cours du vote, la commission a rejeté la proposition du PSB prévoyant que le permis d’acquisition de terres soit réservé aux étrangers des pays membres de l’UE.

Les autres projets d’amendements constitutionnels ont été adoptés à l’unanimité et concernent la reconnaissance de la législation de l’UE, l’élection de députés au Parlement européen, le droit de vote et l’éligibilité de ressortissants des pays membres de l’UE aux élections municipales, le transfert à l’étranger de ressortissants bulgares recherchés par la justice de pays membres de l’UE.

Le projet sera déposé à la chancellerie de l’Assemblée nationale et devrait être voté en mars 2005. (Monitor)

UN CLUB FRANCOPHONE S'IMPLANTE SUR LA CÔTE DE LA MER NOIRE

Le voyagiste français "Plein Vent" projette d'investir 1 Mo d'USD  dans le tourisme bulgare pour établir un club francophone à Albena, sur les bords de la Mer Noire.

La compagnie française a obtenu un contrat de cinq ans avec les autorités administratives de l'hôtel 3* de Dobrotitsa pour le transformer en lieu de rendez-vous francophone équipé des équipements de sports, des studios de stations thermale et de traitement, et une nouvelle plage de 3 kilomètres.

Le voyagiste a déjà conclu un accord avec Bulgaria-Air pour une charte des touristes à Albena, sur la côte Nord de la Mer Noire.

FRANCOPHONE CLUB ROOTS IN BLACK SEA COAST

The French tour operator "Plein Vent" plans to invest USD 1 M in Bulgarian tourism to establish a Francophone club in the Albena resort, the investor.bg online edition informed quoting wmaker.net.

The French company has obtained a five-year contract with the local three-star Dobrotitsa Hotel to turn it into a francophone venue equipped with sports facilities, spa and treatment studios, and a new 3-km beach.

The tour operator already holds an agreement with the national air carrier Bulgaria Air to charter tourists to Albena, northern Black Sea coast.

Les Bulgares, méfiants et les pieds sur terre

Sofia : Irina de Chikoff (07/04)

Pour dire non, ils secouent la tête comme s'ils voulaient acquiescer. Les Bulgares ont d'autres particularités. Ils sont le seul peuple de langue slave, ou presque, à utiliser l'article. Leur premier ministre est leur dernier tsar. Enfin, les habitants de cette terre lointaine d'Europe orientale boivent l'eau-de-vie non pas après, mais avant le repas. La gnole, chez eux, porte le joli nom de «premier saut». Tant de singularité aurait dû attirer depuis longtemps l'attention sur Sofia mais les Occidentaux ont généralement piètre opinion de la Bulgarie ou bien ils n'en ont pas du tout, ce qui blesse encore davantage le sentiment national des riverains de la mer Noire.

Récemment, un attaché culturel d'une ambassade de l'Union européenne confiait à un professeur sofiote qu'il avait choisi la Bulgarie plutôt que la Pologne, car le pays lui semblait plus «exotique». L'universitaire s'est sentie offensée. En réalité les Bulgares ont trop souvent le sentiment d'être dédaignés. Fatalement, ils stressent. Mais leur patience, forgée dans le malheur, est infinie, et ils ne désespèrent jamais. Sinon ce peuple laborieux qui n'aime rien tant que les fêtes, les chants, les danses parce qu'elles dissipent les «mauvaises énergies», les rites également, aurait disparu depuis bien des lustres. Plus d'une fois, sous les Grecs, les Romains, Byzance ou Istanbul, ils ont failli disparaître. En 1979 encore, l'URSS envisageait de faire de la Bulgarie sa 16^e République. 

L'histoire bulgare est une longue suite de mésaventures dont, le soir, à la veillée, on se plaît à énumérer, non sans humour et un zeste de complaisance, les désastres successifs. La malchance modèle un état d'esprit. Des moeurs. Le Bulgare, à l'occasion, peut se montrer brave mais son coeur craint toujours le jugement des autres. Ou peut-être seulement leur regard. Condescendant. Pour le conjurer, ils évoquent les héros de la renaissance nationale dont Vasil Levski, Ivan Vazov et Christo Botev forment une sainte trinité. Le premier, dix ans avant la libération de 1878, fut pendu à Sofia, le second est considéré comme le créateur de la littérature moderne, le troisième, poète génial, est mort sans sépulture un 2 juin.

Chaque année, à cette date, on commémore tous les défunts bulgares. Il faut ce jour-là traverser le parc des Médecins russes. Les enfants jouent dans les bacs de sable. Les mères et les grands-mères papotent. Des jeunes gens se bécotent sur un banc. Quelques SDF posent leur barda sur les marches du monument minéral dédiés au corps médical de l'armée du tsar Alexandre II, venue délivrer les «frères slaves». Lire la suite